Le Comité de normalisation de la fédération guinéenne de football se dirige vraisemblablement vers la fin de sa mission. Demain, samedi 12 novembre, A travers une assemblée extraordinaire, il soumettra aux membres statutaires les statuts révisés de la fédération guinéenne de football pour l’adoption.
Quels sont les changements dans ces nouveaux statuts ? Guinee7.com a eu en exclusivité Me Mohamed Sidiki Sylla, membre du Comité de normalisation, pour en parler.
A l’entame de son propos, Me Sylla a précisé que le courrier de la FIFA en date du 9 novembre 2022, démontre que c’était un travail collégial qui a été fait entre la Fédération guinéenne de football à travers le CONOR, la CAF et la FIFA qui ont travaillé ensemble pour élaborer des amendements au statut qui sont selon lui en phase avec les nouvelles exigences de la FIFA et de la CAF.
Poursuivant, notre interlocuteur, confie que les travaux d’amendements des statuts réalisés par le comité de normalisation s’articulent sur « 3 ou 4 choses qui ont été le leitmotiv des travaux que nous avons faits, premièrement, c’est l’amélioration de la bonne gouvernance. Deuxièmement, c’est les questions d’éthique et de transparence. Troisièmement, c’est la démocratie et l’inclusion. Tous les amendements qui ont été proposés dans le cadre des nouveaux statuts qui vont être soumis aux membres statutaires, le 12 novembre, vont dans ce sens », a-t-il rappelé.
Me Mohamed Sidiki Sylla, a annoncé par la suite que sur 88 articles, 22 ont fait l’objet de réformes importantes.
« Un des sujets phares par exemple qui a été introduit, c’est l’élection par liste dans les statuts. L’élection par liste a été inclue parce que nous pensons que c’est un facteur d’inclusion, mais aussi parce que c’est une norme nouvelle de la CAF. On a vécu dans plusieurs fédérations, y compris la Guinée où les gens sont élus individuellement, où on a par exemple un président qui a un programme, un vice-président qui a un programme et ça crée manifestement des difficultés de gestion et on fait du sur place. Donc, nous avons mis en place un système de vote par liste et aussi parlant de bonne gouvernance, nous avons prévu que 30% des membres d’une liste proviennent, soit des personnes ressources provenant notamment du secteur privé avec un leadership et une capacité de management prouvée, pour venir aider justement à améliorer la gouvernance. Parce qu’aujourd’hui, le football est un business. C’est un business, à tel point qu’il est facteur de génération de beaucoup de ressources et il faut avoir des capacités pour générer ces ressources mais pour les gérer de la façon la plus efficiente possible », a-t-il indiqué.
Thierno Abdoul Barry pour guinée7.com
