Le comité consultatif général (CCG) du Conseil Africain et Malgache pour l’Enseignement Supérieur (CAMES) a un nouveau président. Pr Amadou Aly Mbaye, recteur de l’université Cheick Anta Diop de Dakar, a été élu à l’occasion de la réunion extraordinaire du CCG qui a pris fin ce mercredi 2 mars 2022 à Conakry pour un mandat trois ans renouvelable une fois. Après 7 années passées à la tête du conseil consultatif général du CAMES, Maurice Aurélien SOSSO a tenu son discours d’adieu. Selon lui, il faut laisser la place aux plus jeunes.
« Je me retire, je ne déserte pas. Il ne s’agit pas d’un départ, je resterai un peu à distance à scruter l’horizon avec vous pour un meilleur devenir du Conseil africain et malgache pour l’enseignement supérieur. J’apporterais toujours ma contribution et mon expérience en tant professeur pour le développement de l’enseignement supérieur en Afrique. Une fois je reste persuadé qu’un avenir meilleur attend le CAMES si nous savons être plus unis sur l’essentiel mais encore et surtout plus attentifs, plus méthodiques et plus organisés », a-t-il laissé entendre.
« Je quitte la présidence du comité consultatif général le cœur rempli d’optimisme. Je pense que le meilleur est à venir », a espéré Pr Maurice Aurélien SOSSO.
La ministre de l’Enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation, Dr Diaka Sidibé, s’est réjouie de la tenue de cette réunion extraordinaire en Guinée. « Le climat qui a régné lors de ces débats s’est caractérisé par la franchise, la courtoisie et parfois temple d’animation, sortie naturelle et nécessaire pour la qualité et la profondeur des échanges. Nous nous réjouissons de constater que les objectifs fixés au cours de ces différents travaux ont été atteints », a-t-elle fait savoir.
Par ailleurs, Dr Diaka Sidibé, a fait une invite aux « fondateurs, recteurs et directeurs généraux de nos institutions de tout mettre en œuvre pour notre participation à l’ensemble des activités du CAMES. Les directions générales du ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique et de l’innovation y veilleront. Les recommandations qui ont résulté des différents travaux constitueront une base pour continuer à soutenir les efforts à la reconnaissance des valeurs communes au sein de nos pays membres. La république de Guinée en ce qui la concerne, remplira ses obligations pour le bon fonctionnement de cette organisation ».
Bhoye Barry pour guinee7.com
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