Censure

Le ministère de l’Enseignement supérieur et le PNUD s’accordent autour de la promotion des étudiants guinéens

C’est dans les locaux du Centre de documentation universitaire scientifique et technique (CEDUST), dans la commune de Kaloum, que le secrétaire général du ministère de l’Enseignement supérieur, Dr Binko Mady Touré et le représentant résident adjoint du Programme des nations-unies pour le développement (PNUD), Eloi Kouadio 4, ont procédé à la signature d’un accord portant sur un partenariat entre leurs deux institutions, dans le cadre du renforcement des capacités des étudiants et chercheurs guinéens.

C’est en présence d’un échantillon représentatif de responsables des institutions d’enseignement supérieur guinéen et des techniciens du PNUD que ledit accord, permettant aux meilleurs étudiants des différentes universités du pays de bénéficier, d’accompagnements dans leurs recherches, d’opportunités de stages ou d’emplois au sein du PNUD, a été scellé.

Après avoir apprécié les travaux de recherche produits par les étudiants guinéens et félicité le ministre Abdoulaye Yero Baldé pour sa vision, Eloi Kouadio 4, représentant résident adjoint en charge du programme au niveau du PNUD, a décrit cet accord en ces termes : « notre coopération s’inscrit dans le cadre du renforcement des capacités de l’accompagnement du plan national de développement économique et social en l’occurrence en son pilier 3, qui travaille sur le capital humain. Pourquoi cette convention ? c’est pour aider les centres de recherches à pouvoir opérationnaliser les fruits et les résultats des recherches dans un cadre de partenariat. Et aussi favoriser l’insertion progressive des étudiants qui sont diplômés ou qui ont souvent des difficultés à faire leur premier stage à la recherche de l’emploi. »

Il a par ailleurs fait noter que : « nous voulons privilégier l’excellence. C’est dans ce cadre-là que nous avons établi un accord avec le ministère de la Recherche scientifique. Une batterie de critères à partir desquels les meilleurs étudiants auront cette opportunité de pouvoir entrer au PNUD sous forme de stage ou d’accompagnement dans l’exécution de leurs projets et programmes. Pendant le cursus, l’étudiant fait ses examens, le rectorat décide qui sont les meilleurs étudiants sous la base des résultats effectifs. Sous la base des recherches aussi, qui sont animées par ces étudiants. Si ces thématiques sont concordantes avec les mandats et les obligations du PNUD, en ce moment, ils sont éligibles. L’éligibilité va être faite par un comité.  On nous proposera les bulletins des différents étudiants et sur la base de cela, le comité tripartite va pouvoir trancher pour indiquer quels sont les étudiants qui sont éligibles. »

Enfin, il a dit que : « le PNUD s’engage à faire en sorte que son accompagnement, puisse permettre à la Guinée de contribuer effectivement à l’atteinte des objectifs de développement durable sur le volet renforcement du capital humain, qui est l’une des composantes essentielles du PNDES (Programme national du développement économique et social, NDRL). »

Après avoir rappelé que le PNUD n’est pas dans ses premiers pas dans l’aide apportée au secteur de l’enseignement supérieur et que cet accord vient formaliser le partenariat, Dr Binko Mady Touré a fait savoir que : « Le développement du capital humain c’est un des piliers. Et nous venons de signer un accord de partenariat avec le PNUD, qui vient à point nommé pour le renforcement du capital humain. Ça va consister d’abord en stage pour nos étudiants et ensuite, il y aura la recherche qui va être facilitée pour les enseignants et peut être plus tard, certains des étudiants pourront postuler à des programmes de volontariat des nations unies. »

Il a conclu en disant que : « nous ne pouvons que remercier et encourager le PNUD, en même temps nos institutions d’enseignement et de recherche publiques comme privées, à resserrer les rangs pour venir soutenir ce partenariat que nous allons signer. Parce que la réussite de ce projet, viendra de chacun de nous. Si nous nous mettons à l’œuvre, nous aurons un accompagnement. Si on ne se met pas à l’œuvre, il n’y aura pas d’accompagnement quel que soit la bonne volonté que le PNUD va afficher. »

Abdou Lory Sylla pour Guinee7.com

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