Censure

Qui en veut à Deeg-J Force 3 ?

Pour la troisième fois, le siège de la maison de production de Deeg-J Force 3 a été cambriolé. C’était dans la nuit du 19 au 20 juin dernier, dans le jardin du 2 octobre.

Au cours de cette récidive, les bandits ont emporté avec eux beaucoup d’objets de valeur et saccagé les locaux, d’après ce que nous a confié Cheik Alpha Ibrahima Camara, Chargé de Communication, du groupe de musique urbaine, Deeg J Force 3: “Cette fois-ci, ils ont pris du matériel dans le studio, mais aussi des équipements (écran plasma, un ordinateur sur lequel était connecté les caméras de surveillance) du bureau de Ablaye M’baye, alias Skandal, à l’étage. Lorsqu’on redescend dans le studio, on remarque qu’ils ont cassé des vitres, ils ont retiré quelques dispositifs installés pour retenir le son et ils ont défoncé une fenêtre pour commettre leur forfaiture. “

Il ajoute : “ Nous ne savons pas à qui nous avons fait du tord, puisque l’être humain est imparfait. Qu’à cela ne tienne, nous jugeons que c’est un acte qui n’est pas seulement orienté vers le groupe Deeg J Force 3, mais plutôt à l’endroit de tous les artistes urbains. Quand on sait qu’aujourd’hui, c’est un studio par lequel plusieurs artistes enregistrent leurs albums. Ce cambriolage porte un coup dur à la réalisation des albums qui sont en cours de préparation au studio. “

Cheik Alpha Ibrahima Camara

Les dégâts s’évaluent à combien ? “Pour le moment nous n’avons pas jugés nécessaire de donner des chiffres liés aux dégâts. Puisque nous, nous estimons que l’acte compte beaucoup plus que les dégâts. Aujourd’hui ceux qui l’on fait, pensent avoir attaqué Deeg J Force 3, mais ils oublient que cela va ternir davantage l’image de la musique urbaine, taxée de milieu violent et vulgaire. En tant que responsable nous pensons qu’il est important de se donner la main, de travailler ensemble, parce qu’en parlant par exemple de Soul Bang’s, de Balla Moussa, de Singleton, de Deeg J Force 3, à l’extérieur, on met toujours en avant la culture guinéenne. Donc c’est un acte qui selon nous est orienté contre la culture guinéenne“, répond Cheick.

Les attaques répétitives contre le siège de la maison de production de l’un des plus célèbres groupes de musique urbaine constituent-elles un règlement de compte ou de simples actes de vandalisme ? Attendons de voir la fin des enquêtes. Les services de sécurité sont déjà saisis…

Abdou lory Sylla pour Guinee7.com

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