Censure

Réchauffement climatique / Des activistes de l’environnement projettent une marche de dénonciation, mercredi à Conakry

« Appui à la mobilisation citoyenne pour la grève climatique mondiale en Guinée : du 20 au 27 septembre 2019 », c’est sous ce thème que les membres de Global Climate Stricke étaient devant les journalistes, ce lundi 23 septembre, dans la salle Mohamed Koula Diallo de la Maison de la presse, à Kipé.

Cette « grève climatique », selon Ibrahima Sory Youla, directeur exécutif du PRONG, Point focal de Global Climate Stricke en Guinée, est une initiative citoyenne et globale visant à mobiliser des millions d’individus à rejoindre les jeunes dans les rues, pour dire NON aux énergies fossiles et OUI aux projets durables à faible émission de gaz à effet de serre.

Pour ces activistes du changement climatique, vu la gravité de la situation et de l’urgence à réagir pour éviter d’atteindre un point de non retour, « seul un mouvement de masse non-violent et déterminé, radical et populaire, peut réussir à faire basculer les rapports de forces et changer les rapports de consciences ».

« Notre seule maison est en feu, elle va brûler. Nous avons une seule maison, c’est la Terre. Vous avez vu, selon les recherches, la planète Mars n’est pas encore vivable. D’ici là, si rien n’est fait, on n’aura pas où aller. La seule chose que nous avons, c’est cette planète Terre et si nous ne recherchons pas à la préserver, nous risquons de la perdre », a alerté Ibrahima Sory Youla, sur le danger du réchauffement climatique.

C’est pourquoi, il a invité les uns et les autres à répondre massivement, en venant à la marche climatique, le mercredi 25 septembre prochain, au pont du 8-Novembre comme point de ralliement. L’objectif de cette marche, selon les organisateurs, c’est d’envoyer un message aux décideurs du monde entier, par rapport au problème qui est en train de guetter l’humanité. 

« Notre marche peut pousser les décideurs à prendre d’autre initiative… Nous, nous sortons pour que les choses changent. Il faut que nous sortions ; on devrait être aujourd’hui au États-unis, mais nous avons dit il faut que nous impactions chez nous. La Côte d’Ivoire, le Bénin, le Sénégal sont sortis, alors que faisons nous ? Il faut qu’on sorte, c’est action climatique, parce qu’il est temps de réagir. Si on ne réagit pas, la nature, elle, va réagir », a martelé  Mamady Touré, président de l’ONG CIPAD. 

Bhoye Barry pour guinee7.com

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