Censure

Des leaders politiques chez Embaló/ Pour Bogola Haba « la solution ne sera pas bissau-guinéenne »

Hier lundi, des responsables du FNDC, du RPG, de l’UFDG mais aussi de l’UFR ont été reçus en audience Umar Sissoco Embaló, président Bissau-guinéen et président en exercice de la CEDEAO. Pour Keamo Bogola Haba, président du front national pour la défense de la transition (FNDT) l’idéal serait que ces leaders reviennent en Guinée où ils ne sont pas interdits de séjour.

« D’abord, ce n’est pas un grand événement parce que tout le monde peut rencontrer n’importe quel président. Donc, c’est déjà très bien que nos amis s’approchent de plus en plus de la Guinée. Ils avaient sollicité évidemment qu’il y ait une rencontre des guinéens hors du territoire et je crois comme ils ne l’ont pas obtenu eux-mêmes, ils ont fait le déplacement pour aller rencontrer le président de la CEDEAO et exposer leur problème. L’idéal serait qu’ils se rendent en Guinée où il ne sont pas interdits de séjour et participer à ce qui se passe parce que la solution ne sera pas bissau-guinéenne. Le président en exercice de la CEDEAO ne pourra qu’influencer à sa manière mais je crois que la décision est déjà prise. Nous avons 24 mois de transition et nous aurons un président civil élu en 2025 et que nous avons 10 activités majeures à mener. Une partie, voire une grande partie des leaders se sont réunis pendant 2 à 3 semaines au tour des facilitatrices, du gouvernement et le CNRD pour faire des propositions qui vont passer au CNT et je crois que c’est important « , a expliqué Keamo Bogola Haba.

Ce leader politique soutient également, que cette rencontre n’est nullement un dialogue formel parce que les autorités de Conakry n’ont pas reçu une lettre d’invitation de la part de la CEDEAO.

« Ce n’est pas un dialogue formel. Ils sont allés les écouter et la Guinée jusqu’à nouvel ordre, je ne pense pas si la Guinée a eu évidemment, les officiels ou d’autres acteurs des invitations de la CEDEAO, pour les inviter, pour les convoquer à des réunions hors du territoire. On ne sait pas à qui appartient l’initiative de la rencontre de Bissau. Est-ce que c’est une visite de courtoisie ? Est-ce que c’est une invitation du chef de l’État ? Nous n’avons pas d’informations encore mais ce qui est certain ce n’est pas un dialogue comme la CEDEAO l’a demandé, pour dire que si ça n’a pas eu lieu en Guinée, ça peut se tenir hors du territoire. Ça n’a rien à voir, parce que officiellement rien n’a été décidé dans ce cadre là », a-t-il martelé.

Bhoye Barry pour guinee7.com

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