Une délégation du ministère de l’Enseignement technique, de la Formation professionnelle et de l’Apprentissage de Côte d’Ivoire séjourne actuellement à Conakry, dans le cadre d’un partenariat stratégique entre la Guinée et la Côte d’Ivoire. Cette visite marque une nouvelle étape dans la coopération sud-sud en matière d’enseignement technique et de formation professionnelle, deux piliers essentiels du développement des compétences en Afrique de l’Ouest.
Ce lundi 16 juin, une séance de travail s’est tenue à l’École normale des professeurs d’enseignement technique et professionnel (ENPETP), réunissant les représentants des deux ministères. L’objectif affiché : poser les bases concrètes de projets conjoints, notamment en matière de formation des formateurs et de renforcement des capacités des chefs d’établissement.
Madame Keïta Maforie Cissé, conseillère chargée de mission et point focal de cette coopération bilatérale au sein du ministère guinéen, est revenue sur l’origine de cette dynamique. « En février dernier, sous l’impulsion de Madame Aminata Kaba, ministre guinéenne de l’Enseignement technique et de la Formation professionnelle, nous avons effectué une mission en Côte d’Ivoire qui a abouti à la signature d’un accord-cadre entre nos deux pays », a-t-elle rappelé.
« Cette mission à Conakry vise à opérationnaliser cet accord à travers des échanges concrets autour de la formation des formateurs et des chefs d’établissement. Il s’agit de croiser nos expériences pour construire ensemble un système de formation de qualité, porteur d’emplois durables pour la jeunesse africaine”, a-t-elle détaillée.
De son côté, Victor Seni Kwaku, inspecteur général et coordonnateur général de l’Enseignement technique en Côte d’Ivoire, a souligné l’engagement de son pays en faveur d’une coopération sud-sud active et constructive.
« À la suite de la mission de la ministre guinéenne à Abidjan, notre ministre, M. Koffi N’Guessan, nous a mandatés pour poursuivre les échanges et identifier des actions concrètes à mettre en œuvre. La Guinée dispose d’un dispositif de formation solide et riche. Mais aucun pays n’a encore atteint la perfection. Notre ambition commune est de partager nos compétences pour renforcer nos systèmes respectifs et soutenir notre industrialisation », a-t-il expliqué.
Au programme de la semaine figurent des sessions de travail, aussi la rédaction d’un plan d’action conjoint. Un partenariat prometteur qui illustre la volonté des deux pays de mutualiser leurs efforts pour bâtir une formation professionnelle plus performante, au service du développement et de l’employabilité des jeunes.
Bhoye Barry pour guinee7.com
