Censure

Secteur minier / « La Guinée a des progrès significatifs, mais il y a encore des choses à améliorer », dixit Bady Baldé (ITIE)

Séjournant en Guinée dans le cadre d’une mission d’appui et de mise en oeuvre de l’ITIE (Initiative de Transparence dans les Industries Extractives), directeur pays Afrique de cette organisation qui œuvre pour la bonne gouvernance dans le secteur minier, Mamadou Bady
Baldé, a procédé à la présentation de la norme ITIE 2019 et des mesures correctives en préparation de la prochaine validation.

C’était au cours d’une conférence de presse qu’il a animée dans la salle El hadj Mohamed Koula Diallo de la Maison de la presse de Kipé (Ratoma), ce lundi 9 septembre.

Selon Bady Baldé, « la Guinée a des progrès significatifs, mais il y a encore des choses à améliorer. Ce que nous appelons, mesures correctives ».

Parlant des avancées effectuées en république de Guinée dans le secteur minier, le directeur pays Afrique de l’ITIE a d’abord mis un accès particulier sur la mobilisation faite par les différentes parties prenantes (Etat, entreprises, société civile) avec une volonté d’aller de l’avant.

« L’avancée la plus majeure, dit-il, ça se voit dans la façon même dont le secteur évolue aujourd’hui. La production a évolué de façon nette, elle a presque doublé depuis 2012-2013. Cette évolution reflète des réformes transversales qui concernent le secteur à plusieurs niveaux…

Une des avancées significatives qu’on a beaucoup appréciées, c’est la transparence des contrats et on espère que cela va continuer et que la presse va pouvoir exploiter ces contrats pour s’assurer que les sociétés payent ce qu’elles doivent payer et que ça ne soit pas uniquement des lettres de bonnes intentions ».

Plus loin, Mamadou Bady Baldé s’est également penché sur les domaines dans lesquels des améliorations doivent être faites, pour une meilleure gestion du secteur minier en Guinée.

« L’aspect où nous demandons encore des efforts, c’est l’augmentation de la cadence dans la publication d’un certain nombre d’informations, notamment sur la question de la propriété réelle. On doit le faire de façon beaucoup plus rapide (…) ; il y a aussi l’effectivité du code minier qui n’est pas encore entière et là aussi, on comprend qu’il y a des capacités et il y a un héritage qui est là, ça va prendre du temps », a-t-il fait savoir.

Pour finir, le directeur pays Afrique de l’ITIE a précisé que le début de la prochaine validation de son organisation est prévue pour le 20 novembre 2020.

Mohamed Soumah pour Guinee7.com

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