Censure

A Kindia, les enseignants des écoles privées ont du mal à joindre les deux bouts

L’arrêt des cours dans les écoles, dû à la propagation de la pandémie du corona virus en Guinée, donne du fil à retordre aux enseignants évoluant dans les établissements scolaires privés à Kindia. Ils sont nombreux en cette période de crise sanitaire à avoir du mal à s’en sortir financièrement.

La quasi-totalité des enseignants travaillant  dans les écoles privées est sans salaire en cette période de pandémie.  Ils (les enseignants) ont du mal à subvenir à leurs besoins vitaux.  Amadou Tely Diallo, le président de la plate-forme des enseignants évoluant dans les écoles privées à Kindia  énumère les problèmes quotidiens.

« Nous passons actuellement une période vraiment difficile… Dans les écoles privées, nous sommes payés à l’heure. Actuellement, nous sommes sans salaire et nous avons nos familles. Nous avons des besoins. Et ces écoles privées sont nos sources de revenu.  Si elles sont fermées, comment nous allons vivre avec nos familles. Nous vivons vraiment une période difficile avec le nouveau coronavirus à Kindia. Depuis le début de cette crise sanitaire, c’est la souffrance pour les enseignants. Jusqu’à présent aucun fondateur ne s’est manifesté envers ses enseignants. N’oubliez pas que les fondateurs aussi ont pour source de revenu les mensualités que payent les parents d’élèves. Ce qui fait qu’ils sont aussi en position de faiblesse pour nous aider. Nous souffrons énormément.» A-t-il expliqué.

Les enseignants du privé de la ville des agrumes invitent l’Etat à  la rescousse en ces termes : « les écoles sont fermées. Nous prions l’État de penser à nous, enseignants évoluant dans les écoles privées. »

Joseph Bangoura pour guinee7.com                 

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