Censure

Alhoussein Makanera Kaké dit tout (interview)

Dans cette interview accordée à notre reporter, le ministre  de la Communication Alhoussein Makanera Kaké répond sans détour aux questions portant sur  la réception des ondes de la RTG, l’affaire EVASION TV, la fièvre à virus Ebola et les accords du 3 juillet. Lisez.

Quelle lecture faites-vous du paysage médiatique guinéen?

Alhousseiny Makanéra Kaké : Aujourd’hui je suis très satisfait de l’évolution des choses à ce niveau. Depuis notre nomination à la tête du département, les différentes rencontres que nous avons eues à faire avec la presse en générale, surtout la presse en ligne, l’audiovisuel et les journaux papiers, nous avons noté quand même une grande progression dans le sens de l’amélioration des rapports entre les guinéens. C’est-à-dire, la consolidation de l’unité entre les guinéens, bien que, nous ne pouvons pas passer sous silence, que certains journalistes traitent certaines questions de manière très légère et d’autres d’ailleurs utilisent des journaux interposés pour régler de comptes à certaines personnes. Ça quand même, je le regrette mais je crois ce sont des accidents de parcours. Puisque la majorité va dans le sens que nous nous sommes fixés, c’est-à-dire faire des médias de notre pays un outil de développement et un vecteur de l’unité nationale.

Aujourd’hui, Excellence est-ce que les guinéens parviennent à capter les images de la télévision ou la radio nationale, où qu’ils se trouvent sur le territoire national. Pour ne pas citer Yomou ?

Effectivement à Yomou les guinéens peuvent recevoir la télé. Je me rappelle il y a trois mois, j’ai réussi à dépanner et l’émetteur des télés et l’émetteur des radios. Mais cela ne peut pas nous faire oublier qu’à la faveur de la montée satellitaire le gouvernement d’alors avait opté pour la couverture démographique, c’est-à-dire qu’ils ont cherché à couvrir seulement les zones urbaines et avec le professeur Alpha Condé, nous avons engagé un programme de couverture géographique, c’est-à-dire partout où le guinéen se trouve sur le territoire national, s’il a les dispositifs de réception de l’image, qu’il ait sa télévision et sa radio. C’est ce que nous sommes en train de faire. Vous avez aujourd’hui le mont Kakoulima qui est complètement fini, qui est près maintenant à recevoir les émetteurs des radios et de télévisions qui peuvent couvrir les 25% du territoire national que nous avons identifiés contrairement au programme ancien. C’est-à-dire la couverture géographique qui avait besoin de près d’une quarantaine d’émetteurs de radios et de télévisions soit environ 800 émetteurs. Aujourd’hui, nous avons identifié entre 8 et 10 sites qui permettront de couvrir l’ensemble du territoire national.

Pour certains la plupart des projets des médias d’Etat, initiés par le gouvernement guinéen sont centrés sur la RTG Koloma. Qu’est-ce que votre département fait de la RTG Boulbinet ?

RTG Boulbinet est dans un programme de  numérisation, bientôt le 7 juin 2015, nous allons abandonner l’analogique pour le numérique et dans ce programme la société qui sera retenue pour la  numérisation, c’est cette société qui va faire tout le reste du travail, au niveau des studios des émissions et des émetteurs.

La classe politique, notamment l’opposition  jette souvent la pierre aux  services de la radio télévision guinéenne. Elle estime que la RTG la marginalise dans la couverture médiatique. Qu’en pensez-vous?

Vous savez avant que je ne sois ministre de la Communication, il y avait le porte-parole de l’opposition aujourd’hui, qui était ministre à ma place, le même poste, le même bâtiment. Quand  je suis venu, à l’époque j’étais président d’un parti politique, le Rassemblement national des indépendants (RNI). Je suis venu lui demander monsieur le ministre pourquoi nous les partis politiques, nous ne bénéficions pas de la couverture de la radio nationale et de la télévision nationale. Il m’a répondu que c’est très facile. Il suffit d’écrire au ministre de la Communication, pour lui donner votre programme, la date, le lieu et la durée de la manifestation pour que vous puissiez bénéficier de la couverture de vos activités. A mon arrivée, je n’ai rien changé.

Aujourd’hui, aucun parti politique parmi le collectif, aucun, n’a encore écrit pour demander la couverture de ses activités. Mais on ne s’arrête pas là, le problème c’est quoi, vous-même, vous êtes témoin, parce que vous êtes journaliste. Dès qu’il y a des activités des partis politiques, si vous vous aventurez là-bas, lorsque vous êtes taxé favorable à l’autre camp, les premiers là vous attaquent. Ce qui nous empêche, nous même d’envoyer nos hommes, parce qu’on estime que les journalistes de la radio et de la télévision publique sont favorables au pouvoir. Donc quand ces journalistes vont là-bas, ils sont violentés et même les matériels sont saisis ou saccagés. C’est pourquoi aujourd’hui, nous ne pouvons pas aller sans que ces partis politiques n’aient demandé d’une manière formelle la couverture. Je suis allé en tant que ministre de la Communication, à la télévision nationale où j’ai demandé à tous les partis politiques désireux de participer aux débats politiques, désireux d’élever le niveau des débats. Puisque nous sommes convaincus que le choc des idées, quand ce n’est pas fondé sur la haine, ce choc là peut générer le progrès. Et en tant que démocrates, nous sommes aussi favorables à la pluralité des opinions. Même si nous ne partageons pas la position des uns et
des autres, nous sommes près à nous sacrifier pour que ces opinions soient exprimées librement. Mais malheureusement jusqu’au jour d’aujourd’hui, aucun encore n’a réagi.

Bon nombre d’observateurs estiment que les services effectués par les médias d’Etat laissent à désirer. Qu’ils se focaliseraient souvent sur les activités purement politiques voire de la simple propagande au service du pouvoir. Partagez-vous cet avis ?

Oui, ce sont des questions qui viennent régulièrement. Mais moi, je vais vous dire quelque chose ; tout ce qui est affaire publique est politique, tout ce qui est politique est public. Donc entre l’activité politique et l’activité du gouvernement moi je ne vois pas la différence. Parce que la décision de construire  un hôpital ultra moderne à Conakry, pour empêcher l’évacuation des guinéens ou la mort des guinéens qui n’ont pas les moyens d’être évacués est politique.

Donc montrer la construction de cet hôpital, je ne crois pas que cela peut être en soit quelque chose de mauvais. Aujourd’hui, tout gouvernement, ce n’est pas seulement le notre, a besoin de conférer aux actions qu’il pose, la légitimité et l’adhésion de la population et pour cela il faudrait que la population soit non seulement informer de ce que vous êtes en train de faire et au retour, pour exprimer leurs avis pour vous permettre de donner des réponses adéquates à leurs attentes. Je crois ce que nous sommes en train de faire au niveau de notre département, c’est pourquoi vous avez remarquez, il y a une mutation par rapport au cadre institutionnel même du département. Si, hier c’était le ministère de l’Information, c’est à dire à un seul sens. Notre département a muté pour devenir ministère de la Communication. C’est-à-dire, il y a un besoin croisé des idées, nous nous envoyons mais nous attendons la réaction de la population pour prendre les dispositions et les décisions adéquates, favorables au développement de notre pays.

Les nouveaux responsables de l’Office Guinéen de Publicité (OGP), veulent assainir l’espace publicitaire guinéen. Quel est votre avis par rapport à ce processus ?

C’est moi qui ai pris un acte avant l’arrivée du nouveau directeur de l’OGP pour dire que la publicité sur les médias d’Etat, c’est à l’OGP seul de gérer.  Ni une télévision, ni une radio d’Etat ne doit recevoir l’argent de la publicité et on a défini une clé de répartition. Donc, moi mon objectif, c’est d’assainir et pour assainir il faut que les lois en la matière soient respectées.

L’on a enregistré à l’occasion des festivités de la Coupe du monde Brésil 2014, une brouille entre votre département et la direction d’EVASION TV. Que s’est-il passé ?

A la faveur de la Coupe du monde, j’ai demandé et obtenu du président de la République le payement du droit de  retransmission de la Coupe du monde en Guinée. Le président a déboursé 400 000 dollars US  pour le droit de retransmission qui ont été virés directement au compte de la FIFA, sans passer par mon département. Et j’ai demandé à tous les médias surtout les télévisions privées. Je leur ai dit chacune peut diffuser parce que mon objectif, c’est de permettre à tous les jeunes guinéens et même non guinéens vivant en Guinée particulièrement, et tous les guinéens généralement de pouvoir vivre ce moment important et vivre pleinement cette Coupe du monde. C’est ainsi que j’ai reçu la direction de EVASION à mon bureau où nous avons discuté des conditions de la retransmission de ces rencontres et pour cela j’ai institué une commission, qui était chargée de gérer. La direction de EVASION m’a promis  un faisceau hertzien d’une valeur de 150 millions fg contre le droit de la reprise du signal par EVASION. J’ai demandé à monsieur le directeur de EVASION et son technicien de rencontrer la commission qui est chargée de rédiger les contrats, pour formaliser l’accord de principe qu’ils ont obtenu avec le ministre. Quand je partais, j’ai réuni tous mes cadres pour leur dire personne ne m’a donné un franc.

Je n’ai d’engagement avec personne, puisque  moi je partais en Chine. Donc vous pouvez négocier avec tout le monde, j’ai donné les conditions de négociation. Sur la même lancée le représentant de GANGAN TV est venu, lui m’a dit qu’il n’a pas d’argent, je lui ai dit qu’il n’y a pas de problème, je peux vous permettre encore de reprendre le signal. Mais en ce moment vous venez discuter avec la commission qui est chargée de cette affaire, elle va voir comment elle va vous arranger. Mais moi, je vous donne déjà une idée, à chaque fois que vous avez de la publicité par rapport à cette Coupe du monde, une partie de cette publicité soit reversée à la RTG. Donc ce sont les deux directions que j’ai rencontrées, puis  moi je suis allé. A mon absence effectivement, ils ont constaté qu’EVASION n’est pas passé par la commission qui est chargée d’agréer ceux qui doivent reprendre le signal mais EVASION a diffusé le signal. Ce qui a amené le directeur de l’OGP a porté plainte contre la direction. Mais quand je suis arrivée, la délégation d’EVASION est venue me voir et j’ai demandé au département de faire en sorte que le problème trouve une solution à l’amiable. Nous n’avons aucun intérêt aujourd’hui de trimbaler une télévision à la justice. Si notre objectif c’est faire du mal à ces
télévisions et ces radios, on peut fermer toutes ces télévisions et radios aujourd’hui. Parce que, si vous regardez leurs cahiers de charges, aucune radio, aucune télévision ne respecte les cahiers de charges. Même leurs droits qu’ils doivent payer à l’Etat, ils ne payent pas. Mais moi mon objectif c’est de renforcer ces médias, c’est de créer un média, comme je le disais à l’entame de cette interview qui va être un outil de développement et un vecteur d’unité nationale.

Donc, c’est sur ce que je me suis entendu avec la direction d’EVASION TV. Donc, nous attendons leur réaction puisque, j’ai un seul faisceau hertzien aujourd’hui qui relie Boulbinet à Koloma, donc j’ai besoin d’un faisceau, le besoin se fait sentir avec acuité. Mais si ce n’est pas vous, c’était une question que je n’allais jamais discuter, parce que je regrette que certains journalistes utilisent les journaux pour régler des comptes ou bien se faire payer par certains pour régler des comptes à des gens avec lesquels ils n’ont aucun problème. Même si rien ne les oppose. J’ai lu dans les journaux que le président de la République m’a remis 700 000 dollars US. Il faut dire comment l’argent là a été géré, mais celui qui écrit, je plains son sort, parce que le président de la République lui, il sait à qui, il a remis l’argent. Si ce n’est pas vous, ce sont des questions que je n’allais jamais toucher. Ils pensent que  quand ils vont raconter les choses sur les gens, soit ces personnes vont se déplacer pour venir leur  donner de l’argent pour se défendre ou ils vont utiliser d’autres moyens pour qu’eux prennent l’argent avec vous. Moi, je ne suis pas comme ça. Moi, je fais mon travail, tant pis pour ce que les gens vont dire.

Consciencieusement, si j’ai la conviction que ce je suis en train de faire c’est bon je fais, je continue. Tant pis pour ce que les gens vont raconter. Encore une fois, ni le président de la République, ni EVASION, personne ne m’a remis aucun franc guinéen, ni des dollars. Donc, je veux que cela soit clair pour tout le monde.

Monsieur le ministre, vous êtes parmi les membres du gouvernement qui sont engagés dans la riposte contre  la fièvre hémorragique à virus Ebola. Aujourd’hui, quelle est la situation de cette épidémie en Guinée ?

Il faut dire que notre objectif, ce n’est pas de bouter hors de notre territoire national Ebola, parce qu’aujourd’hui nous avons un programme transfrontalier, cet aspect ne doit pas être négligé pour pouvoir vaincre la chaîne de contamination. Notre rôle aujourd’hui est de mettre fin à la chaîne de contamination, puisque la période d’incubation de la fièvre Ebola est de 21 jours. Si pendant plus de 21 jours, y a pas eu de contamination, c’est que la fièvre est partie, et définitivement. Donc c’est ce que nous sommes en train de faire. C’est pourquoi, je reviens d’une mission à Kindia, où on a eu à réunir l’ensemble des directeurs régionaux de l’éducation, des directeurs des hôpitaux, les directeurs nationaux de l’ensemble du territoire national, pour le renforcement de leurs capacités. Vous convenez avec moi que dès le départ, nous avons dit que pour lutter contre Ebola, l’arme la plus fatale contre Ebola c’est la communication. C’est pourquoi j’étais présent à côté du ministre de la Santé. Eux qui s’occupent de la prise en charge des malades et nous de la communication. Et chaque œuvre humaine n’étant pas parfaite, par conséquent vous avez besoin après avoir parcouru une distance de vous arrêter, pour tirer les leçons. Nous avons donc tiré les leçons.  Et cela passe  d’abord par une amélioration de la qualité des services au niveau de l’hôpital, et surtout adopter la prudence. Il y a pour cela des précautions  énormes à prendre. Vous savez le personnel de santé a payé un lourd tribut, avec  plus d’une vingtaine  de décès. Nous devons aussi améliorer la communication. Parce que si vous dites à quelqu’un que cette maladie n’a pas de médicament. Vous les soignants et puisque l’homme tient à la vie, il cherche à espérer même là où, il n’y a pas d’espoir. Il ira chez le charlatan qui va dire qu’il y a tous les moyens pour le guérir. Ça c’était l’un des problèmes qui ont fait que beaucoup de villages étaient réticents. Même la communication puisqu’on avait fait appel aux religieux, nous avons remarqué que dans certaines mosquées, les sermons où on disait que cette maladie est une malédiction de Dieu. Cela aussi à poser des problèmes parce que si vous dites à quelqu’un que la maladie qu’il a, c’est Dieu qui l’a maudit, s’il est malade, il ne viendra jamais vers vous que le dites, parce que quand Dieu maudit quelqu’un, il n’y a pas de solution. C’est pourquoi, il fallait corriger cette communication, c’est-à-dire, c’est une maladie mais pas une malédiction Dieu, la souffrance ce n’est pas une malédiction de Dieu. Ceux qui ont le savoir du Coran, nous on en a pas beaucoup, mais ils nous ont dit que Dieu a dit dans le Coran : j’ai créé l’Homme pour qu’il reste dans l’épreuve. Donc la maladie est une épreuve, votre manière de vous comporter par rapport à cette maladie, soit vous êtes agrée chez Dieu ou soit vous commettez des péchés. Je crois  si on expliquait comme ça aux gens, les gens allaient mieux comprendre, mais vous dites à quelqu’un qui a déjà un malheur. Vous dites encore c’est la malédiction de Dieu, je suis convaincu que tous ceux qui sont morts de Ebola, tous ceux qui sont malades de Ebola, certains sont guéris de Ebola, ils ne sont pas plus mauvais que d’autres qui sont encore sains. Leur communication est non seulement fausse et en plus elle démobilise. Donc, nous avons demandé de corriger les communications comme ça.  Pour non seulement donner de l’espoir aux malades, afin  d’amener ceux qui sont sains à se protéger davantage, c’est-à-dire à la vigilance et ceux qui sont malades de leur dire, plus vous êtes pris en charge tôt, plus vous avez la chance de survivre. Et nous avons donné un exemple, très édifiant, c’est le cas de Télémélé, où aujourd’hui nous avons assisté au démantèlement du centre de traitement. Car il n’y a aucun malade, aucun contact qui s’y trouve. Pourquoi parce qu’ils ont respecté scrupuleusement les règles édictées par les spécialistes et nos partenaires. Et c’est là-bas où il y a eu le plus grand taux de guérisons sur 23 malades, il y a eu 17 guérisons.

Par contre selon nos sources, dans certaines localités certains citoyens coupent les ponts afin de ne pas permettre  aux humanitaires d’y accéder. Avez-vous cette information ?

Effectivement à Guéckédou d’où je reviens d’ailleurs, il n’y a pas longtemps avec le ministre de la Santé, cela a été enregistré. Au départ 26 villages étaient réticents, qui ont même coupé la route, certains ont même violenté les jeunes et les sages qui se sont mobilisés pour aller les sensibiliser, pour pouvoir vaincre la chaîne de contamination. Mais quand nous sommes arrivés, nous avons constaté les dégâts. Avec des personnes  physiquement violentées, des pères de familles humiliés. Nous avons pris la décision en tant que représentants de l’Etat, nous avons demandé à la force publique d’agir, c’est dans ce sens que 18 personnes ont été interpelées, et qui attendent leur procès. Depuis cette date, je crois qu’il n’y a pas un village réticent au jour d’aujourd’hui au plan de riposte contre le virus Ebola en Guinée. Et nous sommes en train de renforcer cette communication pour que dorénavant les Guinéens puissent comprendre qu’on ne peut pas se rendre justice. Il y a un Etat et cet Etat est là pour protéger tous les citoyens.

Dernière question monsieur ministre, aujourd’hui le dialogue semble bloqué encore une fois. Avez-vous une explication autour de ce sujet sensible?

Le dialogue ne sera pas bloqué pas dit tout, le dialogue continue mais ce qui est important, c’est que nous avons une position claire et précise. Il n’est plus question de rééditer la transition, on a fini la transition. Aujourd’hui, le dialogue doit se focaliser sur les accords du 3 juillet et sur les points des accords du 3 juillet. Je crois que le seul point, et ça aussi ce n’est pas la manière dont
l’opposition présente les choses, en disant  qu’elle n’est pas satisfaite aujourd’hui, c’est bien sûr le choix de l’opérateur technique qui pose problème. Et à propos de cet opérateur technique, on a dit que le travail doit se faire conformément aux principes du marché public mais il y a un rajout dans la lettre de l’opposition, c’est-à-dire il y a un décalage par rapport aux termes des accords du 3 juillet et ce que l’opposition a écrit. C’est-à-dire quand on parle du recrutement d’un nouvel opérateur, ce n’est pas dans les accords. Les accords disent la sélection d’un opérateur technique conformément au principe du marché public guinéen. Parce que dès qu’on dit nouvel, c’est que ceux qui étaient là sont déjà exclus, et nulle part dans les accords on a exclu les anciens. Donc, ceux qui sont là  peuvent participer s’ils remplissent les conditions. S’ils sont les meilleurs,
ils peuvent être là encore pour organiser l’élection présidentielle de 2015.

In Le Démocrate, partenaire de Guinee7.com

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