Censure

Formation / Les hommes de médias à l’école du projet « Booster les compétences pour l’employabilité des jeunes »

Informer les journalistes des médias publics et privés et les impliquer dans la vulgarisation du projet « Booster les compétences pour l’employabilité des jeunes » (BOCEJ), tel a été l’objectif d’un atelier qu’a présidé, ce mercredi 24 octobre, le ministre de la Jeunesse et de l’Emploi jeune, Mouctar Diallo, dans un réceptif hôtelier, à Conakry.

Tout au long de la journée, ces hommes de médias, à travers les exposés successifs des membres du secrétariat exécutif du projet, ont pris connaissance de son fonctionnement, de ses objectifs, de ses réalisations, défis et perspectives.
Impulsé par le gouvernement guinéen, sous la tutelle de département en charge de la jeunesse, avec l’appui technique et financier de la Banque mondiale, ce projet financé à hauteur de 20 millions de dollars vise 18 000 jeunes en formation initiale, plus de 2 800 jeunes diplômés sans emploi.

Ouvrant cet atelier, Mouctar Diallo, dans son discours, a dit que « ce projet revêt une importance capitale pour le département de la jeunesse et de l’emploi des jeunes. En effet, une communication efficace sur un projet de développement comme BOCEJ, à travers la diffusion de bonnes informations pour sa compréhension, son appropriation par les cibles, sa visibilité auprès des populations, est une des conditions sine qua none pour sa parfaite réussite ».

Plus loin, il s’adresse aux journalistes en ces termes : « En initiant cette rencontre, nous souhaitons également votre implication effective dans la vie du projet, pour en être les ambassadeurs partout ou besoin sera. Mais cela ne doit pas vous priver de votre regard critique sur l’exécution du projet ».

Gestionnaire du projet, Thierno Iliassa Baldé donne des détails : « Le projet est composé de trois composantes, dont la première, aider à moderniser le système de formation, enseignement technique et enseignement supérieur ; la composante 2, c’est pour les jeunes diplômés, avec l’AGUIPE, on aide les jeunes à trouver un stage ou une formation complémentaire ou entreprendre ; et la composante 3, c’est faire des reformes au niveau du secteur éducatif et mettre en place des outils comme l’Agence nationale d’assurance qualité ou l’Observatoire national de la jeunesse pour permettre à l’Etat d’avoir des outils pour améliorer le système éducatif et les politiques publiques en faveur des jeunes ».

Enumérant quelques avancées faites à ce jour, il ajoute : « On finance 15 curricula de formation dans les domaines de l’agriculture, de l’énergie, des BTP et on place des gens dans des entreprises. On aide 100 jeunes à monter leurs entreprises (…) ; il y a plus de 77 textes qui sont en relation avec l’enseignement qui ont été revus », estime-t-il.

En sa qualité de participant, Thierno Amadou Camara, journaliste du site Mosaïque Guinée, a expliqué l’importance de cette formation : «  C’est de savoir l’impact que le projet devrait avoir sur la communauté ; à partir de là, avant que le projet n’arrive à terme, nous journalistes, nous savons déjà quels ont été les objectifs de départ, cela nous permet de juger sa fiabilité sur le terrain. Eventuellement aussi, pouvoir déceler des failles et des erreurs de démarches et les dire en face de ceux qui sont chargés de la mise en exécution du projet, afin de les renforcer et performer leurs capacités d’exécution ».

Abdou Lory Sylla pour Guinee7.com

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