Près de deux mois après son élimination à la CAN Cameroun 2021, le Syli national avait l’occasion pour ces journées FIFA de ce mois de mars, de renouer avec la sérénité, avec deux matchs dans les prévisions contre l’Afrique du Sud et la Zambie. Mais avant le regroupement, la délégation zambienne n’ayant pas obtenu de visas pour la France où elle devrait opérer son regroupement, a donc pris la direction de la Turquie pour disputer un mini-tournoi. Cela oblige dans un premier temps le Comité de Normalisation qui gère actuellement les affaires de la fédération guinéenne de foot à se mettre à la recherche d’un potentiel adversaire du Syli pour le deuxième match de la Guinée le 29 mars 2022.
Pour le premier match, le Syli national de Guinée, après son stage de préparation à Chantilly, a mis le cap sur la Belgique pour défier les Bafana Bafana. Dans ce match joué à Courtrai, la Guinée n’a pu faire qu’un match nul fermé (0-0), face à l’Afrique du Sud.
Après cette première sortie, le Syli de l’intérimaire Kaba Diawara, n’a pas eu de second adversaire en dépit du communiqué de la Feguifoot relatif aux pourparlers avec des nations, en vue de trouver une équipe pour la deuxième sortie de la Guinée, sortie initialement prévue demain mardi 29 mars. Problème. Parce que le Comité de Normalisation a annoncé dans la foulée du match nul contre l’Afrique du Sud, que le regroupement de la Guinée a pris officiellement fin le samedi 26 mars 2022. Sehrou Guirassy et ses coéquipiers quittent ainsi le regroupement pour rejoindre leurs clubs respectifs.
La Guinée boucle donc son regroupement avec un seul match disputé et cela relance une fois de plus la démarche entreprise par le CONOR dans le choix des adversaires de la Guinée durant cette fenêtre FIFA, alors qu’il y avait des nations dans la région parisienne comme la Côte d’Ivoire, qui a d’ailleurs fait bonne figure contre la France. Mais de là à choisir la Zambie qui a presqu’une ossature locale, c’était vraiment faire preuve de légèreté dans les méthodes de travail du CONOR. De « l’amateurisme récurrent », critiquent certains.
Cette légèreté du Comité de Normalisation piloté par madame Mariama Satina Sy a commencé par le fait de renvoyer tous les staffs techniques des différentes catégories, induisant de facto, le Syli à se retrouver sans sélectionneur, à moins d’un moins de la journée FIFA de ce mois de mars. Sachant pertinemment que le temps était insuffisant pour lancer l’appel d’offres et recruter un sélectionneur pour cette échéance Face à ce fait, le CONOR rappela Kaba Diawara qu’il venait de renvoyer en sapeur-pompier.
Beaucoup estiment aussi que le CONOR aurait dû organiser la retraite du Syli en Turquie où se trouvent actuellement de nombreuses équipes africaines pour le même motif. Que de forcer l’aventure européenne où il a cherché désespérément un 2e adversaire.
Thierno Abdoul Barry pour guinee7.com
